Le Bali Belly est l’une des attractions les moins populaires de Bali, mais elle est malheureusement trop fréquente chez les visiteurs de l’île. Bali Belly est une autre expression pour désigner une intoxication alimentaire (ou une grippe intestinale/gastro-entérite d’un point de vue médical). La gastro-entérite est techniquement une inflammation de l’estomac, mais la plupart des gens la reconnaissent à ses symptômes les plus connus : diarrhée et/ou vomissements. Ces symptômes sont souvent accompagnés de crampes d’estomac, de fièvre, de frissons, d’une perte d’appétit, de ballonnements et de flatulences. En bref : vous êtes épuisé et vous avez l’impression que la fin est proche. Heureusement, les épisodes de diarrhée/vomissements aigus sont généralement bénins et limités, ce qui signifie que l’organisme se rétablit de lui-même. Nous décrivons ci-dessous les causes et les symptômes de la panse de Bali, ainsi que la manière de la traiter si elle survient pendant vos vacances.
La cause la plus fréquente de gastro-entérite (Bali Belly) est un virus, qui représente 70 % des cas. Les aliments et l’eau contaminés sont les principaux vecteurs, et n’oubliez pas que ce n’est pas nécessairement le dernier repas que vous avez mangé : les symptômes peuvent apparaître dès une heure après l’ingestion, et jusqu’à 48 heures plus tard (voire des semaines dans certains cas).
Les scientifiques ont déjà identifié plus de 20 types de virus responsables de ces crises, mais le Rotavirus reste le coupable le plus courant. Le norovirus en est un autre. Il faut savoir qu’en cas de gastro-entérite virale, les antibiotiques ne sont d’aucune utilité.
Les infections bactériennes sont plus souvent associées aux voyages, aux comorbidités (présence simultanée d’une ou plusieurs affections) et aux maladies d’origine alimentaire. Si vous voulez donner des noms, Salmonella, Campylobacter, Shigella, Escherichia coli producteur de toxine de Shiga (E. coli entérohémorragique) sont quelques-unes des bactéries les plus courantes trouvées plus tard dans l’analyse des selles. Bien que moins fréquente, une autre cause de maladie d’origine alimentaire est parfois la présence de toxines et de produits chimiques nocifs qui ont contaminé les aliments.
De nombreux épisodes de gastro-entérite se résolvent d’eux-mêmes, mais les signes indiquant qu’un traitement complémentaire est nécessaire sont les suivants :
Les personnes âgées (>70 ans) ou dont le système immunitaire est affaibli par des problèmes de santé courent également un plus grand risque de complications et devraient donc consulter un médecin plus tôt.
Comment savoir si vous êtes déshydraté ? Observez une soif accrue, une diminution marquée de la miction, une bouche et une gorge très sèches et/ou une sensation de vertige lorsque vous vous levez. Lorsque les symptômes ne disparaissent pas d’eux-mêmes, il est temps de demander une analyse microbiologique des selles. Ce test permet au médecin de mieux identifier les bactéries pathogènes, de savoir à quoi il a affaire et de prescrire un traitement avec plus de précision.
Étant donné que la diarrhée aiguë disparaît souvent d’elle-même et qu’elle est causée par un virus, l’utilisation systématique d’antibiotiques n’est pas recommandée pour la plupart des adultes souffrant de diarrhée aqueuse non sévère. En outre, l’utilisation excessive d’antibiotiques peut entraîner une résistance bactérienne, l’éradication néfaste de la flore intestinale normale, une maladie prolongée, l’induction de toxines et, enfin et surtout, un traitement plus coûteux pour le patient.
La réhydratation orale est la première étape du traitement de la diarrhée aiguë, dans la mesure du possible. Un mélange de sel et de sucre avec de l’eau est préférable pour remplacer la perte d’électrolytes. Cette solution peut être préparée à la maison en mélangeant 1/2 cuillère à café de sel, 6 cuillères à café de sucre et 1 litre d’eau, mais une solution de réhydratation orale préemballée en vente libre (comme Hydralyte) est largement disponible dans les pharmacies locales et est un peu plus appétissante que la solution préparée à la maison.
Les comprimés antidiarrhéiques tels que l’Attapulgite avec ou sans kaolin ou pectine et le charbon actif peuvent également être utiles. D’autres traitements sont généralement administrés pour des symptômes spécifiques, tels que des anti-nauséeux, des analgésiques ou des antipyrétiques (réducteurs de fièvre). Il est également recommandé de modifier le régime alimentaire pour ménager l’estomac afin de favoriser un rétablissement plus rapide.
Les médecins conseillent d’éviter les aliments contenant des épices et de l’huile (nasi campur, cochon de lait, etc.), les produits laitiers, l’alcool, ainsi que de limiter la consommation de légumes et de fruits (à l’exception des pommes, qui ont la propriété de durcir les selles en raison de la pectine qu’elles contiennent). Bien que les recherches soient limitées, il a également été prouvé que la prise de probiotiques pendant ou après une diarrhée pouvait raccourcir la durée de la maladie et réduire la gravité des symptômes.
Pour ce faire, nous recommandons la réhydratation par intraveineuse en cas d’intoxication alimentaire et nous pouvons également envoyer notre médecin sur place si nécessaire. Des médicaments tels que des anti-nauséeux, des analgésiques et/ou des protecteurs d’estomac peuvent être ajoutés à l’intraveineuse pour aider à soulager les symptômes plus rapidement. Après l’IV, une réhydratation orale pour le maintien des fluides et des électrolytes doit toujours être administrée. Si, après le traitement conseillé, les symptômes continuent de s’aggraver ou si un état mental altéré apparaît, il est recommandé de se rendre au service des urgences.
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